La moitié féminine de l’humanité semble absente dans le récit de la colonisation et des indépendances sauf dans ses dimensions exotiques ou sensuelles. Pourtant, de nombreuses femmes ont accompagné, dans un silence accepté ou contraint, les vissicitudes politiques, sociales, culturelles du monde colonial et post-colonial. Désormais, elles sortent des oubliettes de l’histoire et méritent que l’on leur redonne vie et dignité car leurs destins intimes ou publics ont été déterminants.
Nicole Lucas, professeur agrégée d'histoire, docteure en histoire contemporaine, licenciée en histoire de l’art