Randonnée au Cap Fréhel pour le mercredi

 

Le 1er juin, pour leur randonnée à la journée, les randonneurs du mercredi ont pu apprécié les alentours du Cap Fréhel sous un beau soleil.

Jean-Claude H. nous raconte sa journée.

 

8h15

Aujourd’hui nous partons pour le cap Fréhel, c’est notre jour de randonnée trimestriel et nous sommes trente-quatre dans le car, ravis d’avoir le soleil pour cette journée au bord de la mer.

Il faut une heure et quart pour y parvenir ce qui laisse du temps à Jean Claude pour présenter la journée.

« Qu’est-ce qu’un cap ; Quels sont les oiseaux qui fréquentent le cap ; Où sont les phares et qui les utilisait ou les utilise encore ; Qu’est-ce que les bouches d’Erquy que nous allons découvrir, etc. Une présentation des parcours est faite également puis, les conversations reprennent de plus belle.

10h15

Arrivés au cap, c’est le départ sous le soleil. Nous passons à proximité de « la Fauconnière », îlot escarpé, inaccessible, à quelques dizaines de mètres de la falaise du cap et qui abrite nombre d’oiseaux en nidification.

 

L'ilôt passé, nous approchons des deux phares du cap, le phare Vauban désaffecté et le phare actuel.

 

 

 

La marche nous a réchauffés. Ce chemin des douaniers est étroit, serpentant dans la lande recouverte à certains endroits de cuscutes, plantes parasites. Le seul attrait de ces plantes est décoratif, cela met de la couleur dans le paysage.

Nous ne pouvons pas être plusieurs de front. La file indienne s’impose. De loin nous devons ressembler à ces files de chenilles processionnaires en transhumance dans cette nature sauvage. Les ressacs au pied de la falaise ainsi que les cris de mouettes et goélands agrémentent notre progression.

Le car n’a pas trouvé de place au point de la première reprise, il n’y avait pas de place de stationnement, tant pis, nous irons voir un peu plus loin. Les paysages sont grandioses, colorés, la mer est belle et on avance doucement mais sûrement vers « les grèves d’en bas » où la dernière reprise aura lieu.

À propos des points de reprises, le mercredi, le car "suit" le groupe de randonneurs. Les préparations de circuits sont toujours réalisées en intégrant un point de reprise aux alentours de cinq kilomètres, ce qui permet aux randonneurs fatigués de reprendre le car et d'attendre ainsi la fin de la randonnée. C'est un confort appréciable pour les randonneurs, ce ne l'est pas pour les organisateurs.

12h00

Nous décidons d’arrêter la randonnée aux Grèves d’en bas. Nous avons faim, le parcours s’est fait plus lentement que prévu parce qu’il fallait regarder le paysage, observer les oiseaux, s’arrêter régulièrement pour apprécier l’horizon et identifier les sites les plus connus, à l’est du cap : la pointe du Grouin qu’on voyait très bien, Césembre, les Hébihens, et à l’ouest : Bréhat.

C’est donc pour nous le moment de nous rendre au restaurant « Le Victorine » où nous somme attendus pour le déjeuner.

Place de l’église à Fréhel, le restaurateur nous a préparé de jolis plats.L’ambiance est à la rigolade, à la dégustation et au repos mérité après ces quelques kilomètres de marche.

14h30

Direction « Les Sables d’Or les Pins », nous sommes toujours sur la commune de Fréhel mais derrière une flèche dunaire assez exceptionnelle et qui abrite outre une station balnéaire, deux petits ports, l’un à l’ouest réservé aux locaux et plaisanciers : le port des Hôpitaux, l’autre à l’est, réservé au transport de graviers et sables prélevés dans la manche et les carrières voisines, il s’agit du port Barrier.

Nous remontons la Vallée de Diane pour redescendre ensuite par la vallée de Léhen.

Cela nous fait arriver dans les « Bouches d’Erquy », à l’embouchure de l’Islet. C’est dans cette anse que se trouve le petit caillou de Gargantua qu’il a jeté négligemment après l’avoir retiré de sa chaussure.

Nous terminons notre périple près du casino de Fréhel, casino ouvert depuis que cette station est déclarée station balnéaire

16h30

Le retour sur Rennes ne nous prendra pas plus de temps qu’à l’aller avec cependant dans la tête les images de beaux paysages, et de beaux sentiers pédestres.