L’origine de l’agriculture remonte, il y a 4 à 6000 ans, en Mésopotamie (Irak actuel). A cette époque, les hommes ont commencé à domestiquer les animaux, maîtriser les productions agricoles (variétés, travail du sol, le système d’irrigation), on parle d’une agriculture familiale.
Des connaissances techniques ont suivi les populations dans leur migration vers d’autres régions et des riches propriétaires ont recruté des hommes et des femmes pour travailler. L’agriculture familiale est devenue une agriculture paysanne.
Durant des siècles, les agriculteurs ont été confrontés à des attaques parasitaires provoquant des pertes importantes et des famines.
C’est à partir du 18-19ème siècle, que des chercheurs ont démontré l’efficacité d’autres substances à base des plantes (pyrèthre, tabac, etc..), des minéraux (arsenic, soufre, cuivre, etc..) et de l’acide sulfurique pour sauver les récoltes.
Durant les années 1935-1940, des recherches pour avoir des armes chimique (gaz de combat), ont conduit à la découverte des pesticides, comme le DDT, les colorants nitrés, les organophosphorées, les carbamates, etc...
Après la guerre de 1939-45, les Français avaient faim. Pour produire plus, les agriculteurs ont modernisé leur système de production avec des équipements modernes, semences améliorées, engrais chimiques et des pesticides pour augmenter les rendements. La France est devenue autosuffisante durant les années 1970 et par la suite exportateur des produits agricoles, l’agriculteur paysan est devenu exploitant agricole.
Durant les années 74-80, des associations et des écologistes ont parlé des pollutions par les pesticides (eau, air, sol, aliments, etc...).
Sohrab Rostam, professeur de biologie, docteur en phytopathologie