Des chemins de grèves à ceux de l’Histoire

 

Reprendre les pérégrinations ancestrales dans cette vaste baie du Mont Saint Michel, c’est aussi s’engager sur les chemins de l’Histoire.

Dès le parcours matinal, le petit village de Saint Léonard nous retenait devant son prieuré dont l’origine est due à un Franc du VI° siècle du nom de Léodowald.

Converti au christianisme sous le nom de Léonard, il devient le premier évêque d’Avranches. Il ne tarde pas à installer une petite communauté monastique située à proximité du port du Grouin sud. Erigeant un modeste bâtiment conventuel complété par une petite église, ces ecclésiastiques nous offrent aujourd’hui un bel exemple du style roman.

 Puis du haut du Grouin sud, les origines de la constitution de cette baie depuis la dernière glaciation (Wurm 80 000 à 10 000 ans avant notre ère) écartent toutes les légendes qui s’y attachent. Ainsi la forêt de Scissy rejoint les imaginaires.

  

   Après un pique-nique sous les pommiers, conduit par un guide expert de l’écologie des estrans Patrice Treche, le groupe entame son chemin vers la Merveille.

 

Les pieds dans la tangue, traversant des bras d’eau où pullulent les mulets, notre accompagnateur nous livre tous les secrets de la baie. Sur ce grand tableau de sables parfois mouvants, il nous informe de l’influence de l’alignement des planètes sur le système des marées. Puis dans une prise de position assumée ce dernier relate les cordiales rivalités sur l’appartenance du Mont, générées par les hésitations du parcours du Couesnon, entre Bretons et Normands.

Chacun a constaté que là aussi l’alignement des planètes était favorable à une convivialité ensoleillée.

 Résumé de Yannick Lecerf, randonneur du jeudi

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